La géographie de Cezais

 

Commune d’une superficie de 1222 ha, bordée à l’est par la départementale 938 ter et Vouvant, le bourg est situé entre Antigny au nord, Saint-Sulpice-en-Pareds à l’ouest, à 60 kms de la Roche-sur-Yon et 15 kms de Fontenay-le-Comte, en bordure de la forêt de Mervent-Vouvant. 

Trois cours d’eau baignent son territoire : le ruisseau des Ventes, le Petit Fougerais et la Mère. 

 

Château de la Cressonnière

 

L'Histoire de Cezais, un village d'une richesse patrimoniale exceptionnelle

 

Autrefois nommée Cezayum, la localité s’est développée à la limite du bocage et de la plaine. Relevant de Vouvant, le plus souvent appelée « de la Salle », la paroisse comprend sept Seigneuries : Cezais de la Brandasnière, du Bois des Brandasnières, de la Chouatière, du Prieuré, de la Frouardière et de la Tournerie. 

Le Château de la Cressonnière datant du XVIème siècle, tient son nom de la famille Cresson. Un texte de 1360 signale ainsi Guillaume Cresson, Seigneur de la Cressonnière. 

 

L’Eglise St-Hilaire des Xième, XVème et XIXème siècles a conservé un aspect proche de celui qui est le sien au moment de sa fondation. La grille de communion, un ouvrage séparant le Chœur de la Nef, a été restaurée en 1993. 

 

Au cœur du village, une autre curiosité attire les passants : « Le Logis » qui date des XVème et XVIème siècles, magnifique corps de bâtiments avec une fuie et ses 1200 trous à pigeons dits « boulins ». 

 

Cezais autrefois, un village animé par ses cafés !

 

Vers les années 1900 et après la deuxième guerre mondiale, le petit bourg de Cezais devait être bien animé avec ses quatre cafés. Chaque café était un lieu d'échange entre amis et un passage obligé après la messe dominicale où les hommes faisaient la partie de belote, payaient la tournée dans chaque café en attendant les vêpres, en ayant pris soin, pour ceux qui habitaient les villages, d'emporter le casse-croûte. 

 

Les potins allaient bon train dans ces petits bristrots qui possédaient à peu près tous une petite épicerie avec les produits principaux. Chaque propriétaire exerçait un autre métier. Le plus ancien de ces petits cafés se situait rue de l'Eglise. 

 

L'épicerie "Chez Victorine", la plus ancienne, se trouvait à l'entrée du bourg. 

 

Cafés

Le lavoir de Cezais, témoin de notre histoire et de notre patrimoine

 

Le lavoir est inscrit dans l’histoire du village de Cezais. Il est notre culture et notre identité. Cet édifice, témoin des époques passées avait déjà bénéficié de rénovations mais son état critique, aujourd’hui, mettait de plus en plus son existence en péril. Aussi, il a été décidé de procéder à de nouveaux travaux. Ainsi, le vendredi 4 octobre 2025, Sophie Berger, Première Adjointe au maire, aux côtés des élus de Rives-du-Fougerais, a exprimé toute sa fierté d’être réunis pour l’inauguration du lavoir.

Après des mois de travaux, chacun a enfin pu admirer le lavoir de Cezais qui a retrouvé tout son éclat grâce au professionnalisme et au savoir-faire des artisans qui ont su apporter une attention particulière aux détails, respectant l’authenticité de ce patrimoine. Sophie Berger a tenu a remercier nos partenaires, sans qui ce projet n’aurait pu aboutir : l’État, le conseil départemental de la Vendée, la Communauté de Communes du Pays de la Châtaigneraie ainsi que la Fondation du Patrimoine.

Comme l’a rappelé Sophie Berger, le temps a laissé des traces et cet édifice se trouvait dans un état critique. C’était une responsabilité pour le conseil municipal de le préserver pour les générations futures. Pour ce projet, la commune a pu bénéficier d’une collecte de fonds par le biais de la Fondation du Patrimoine. Au total, c’est la somme de 3620 € qui a pu être récoltée. Cette somme a été essentielle pour compléter le financement du projet et témoigne de la générosité de notre communauté. Chaque contribution, quelle que soit sa taille, a joué un rôle clé dans la préservation de notre lavoir. Sophie Berger a tenu a remercier chaleureusement tous ceux qui ont fait un don et qui ont soutenu cette belle initiative. 

 

Ce lieu, empreint de souvenirs et de vies passées, représente bien plus qu’un simple bâtiment. Il est le reflet de nos traditions et de notre culture, ayant traversé les époques avec dignité

 

Quelques chiffres clés :

  • 7 mois de travaux
  • 5 corps de métiers mobilisés
  • 14 438,13 € : subvention au titre de la DETR
  • 14 438.13 € : subvention au titre du Programme de restauration du patrimoine immobilier du Département de la Vendée
  • 3 620 € : collecte de fonds par le biais de la Fondation du Patrimoine

 

 

Crédit photos

  • Archives départementales de la Vendée
  • Peinture de Paul Maudonnet issu du livre : Paul Maudonnet, Au pays de la Châtaigneraie, éditions district du pays de la Châtaigneraie (ouvrage constitué de reproductions d’aquarelles).